mardi 28 août 2012

Les Cathédrales du Vide

A la fin du Rasoir d'Ockham, l'auteur nous invite à retrouver son personnage principal dans une autre aventure qui amènera la conclusion finale de son enquête. Moi qui avait beaucoup apprécié le Rasoir d'Ockham, je ne pouvais raisonnablement pas ne pas lire Les Cathédrales du Vide.

°°° L'auteur °°°

Henri Lœvenbruck est un écrivain, chanteur et compositeur français. Auteur de thrillers, de romans d'aventure et de fantasy traduits dans plus de 15 langues, il collabore à des scénarios pour la télévision et le cinéma.
°°° L'histoire °°°
Sous couvert de protection de l'environnement, une organisation internationale met la main sur plusieurs régions du globe. Leur motif réel ? Un secret enfoui dans le cœur de la terre depuis la nuit des temps. Alerté par une série de disparitions étranges, Ari Mackenzie, pourtant retiré des Renseignements généraux, décide de mener l'enquête. Se pourrait-il qu'il y ait un lien entre les recherches clandestines de cette multinationale et les découvertes de l'alchimiste Nicolas Flamel ? Malgré lui, le commandant Mackenzie est à nouveau confronté à une affaire singulière. La plus dangereuse de sa carrière, sans doute. La dernière, peut-être.
°°° Un extrait, une mise en bouche °°°
Quand Ari découvrit le visage tuméfié de Krysztov dans l'ouverture de la porte, il ne put retenir une grimace amusée.
- Eh bien ! Ils t'en ont mis plein la gueule !
- Très drôle ! Et puis, d'abord, celui qui m'a attaqué était seul...
- Encore mieux !
Le Polonais s'écarta en soupirant pour laisser entrer Mackenzie.
- Tu es tombé sur plus fort que toi ?
- Non. Il m'a attaqué par derrière.
- Un bon garde du corps doit être capable de se défendre même quand on l'attaque par derrière, non ?
- Ça va !
Ari s'amusa de la mimique humiliée de Zalewski.
- J'ai toujours dit qu'ils recrutaient rien que des lopettes, à la SFOR.
- Eh ! C'est pas parce que j'ai un œil au beurre noir que je pas te coller une beigne, Mackenzie. On va voir qui c'est la lopette !

°°° Mon opinion °°°



Mais qu'est ce que l'histoire est longue à se mettre en route ! Pour un thriller, il faut s'accrocher !! J'ai l'impression qu'il ne s'est mis à décoller qu'à la moitié... Le début est lonnnnnnnng, mais looooonnnnnng ! C'est pas croyable. 

Bon, on retrouve bien sûr notre cher Ari Mackenzie, qu'on avait quitté dans Le Rasoir d'Ockham, tout heureux avec sa chère Lola. Or là, il n'est plus avec elle. Il a merdé...et la pauvre fille a décidé de tourner la page. Ce qui forcément a entrainé notre flic dans une dépression profonde. Il se contente d'être en arrêt maladie, boire des whisky dans un bar et de lire des livres. Bref, bonjour l'action. 
Arrive un agent d'une agence européenne, basée en Belgique. Là, on se dit que ça va bouger. Effectivement, cet agent met la puce à l'oreille d'Ari. Mais rien de bien trépignant. Il faut encore attendre. 

En parallèle, retrouve différents personnages : un géologue qui s'enfuit d'un centre où il était prisonnier, un couple qui pose des questions au sujet du travail du mari et de tout le secret qui l'entoure et bien sûr, nous retrouvons le Docteur. Celui qui avait déjà échappé à Ari. 
Les chapitres se lisent très facilement. On rentre à nouveau dans la vie d'Ari, qui est sympa, mais pas aussi passionnante que dans le premier tome. Bref... J'avoue que j'ai eu du mal à ne pas lâcher définitivement le livre. Mais...mais.. j'étais quand même trop curieuse. Je voulais savoir ce qui allait se passer. Surtout que tout d'un coup les événements s'emballent. Ari se retrouve à voyager à Genève, puis en Equateur. Accompagné bien sûr de son accolyte Krysztov et de la charmante Iris. Un trio de choc que j'ai été heureuse de retrouver, même s'il est moins présent que dans le premier tome. 

L'intrigue en elle-même, bien que longue à se mettre en place, est vraiment très intéressante, très prenante. Et puis, il y a aussi des passages en italique qui sont la retranscription des mémoires d'un certains Nicholas Flamel. Et ces passages sont très intrigants !! 
A tous ceux qui se posent la question : oui, on apprend enfin ce qui se trouve au bout du tunnel qui est sous l'égllise de Saint-Julien-le-Pauvre !!! Faut dire que c'est un des mystères des plus tenaces ! 

Bref, ce deuxième tome est certes très intéressant, mais il n'est pas aussi intéressant que le premier. On a moins la sensation de vivre une aventure, un compte à rebours à cent à l'heure. Néanmoins, les révélations sont surprenantes. Les personnages sont fidèles à ceux rencontrés dans le tome précédent, quant aux nouveaux personnages, ils sont très intéressants. 
On peut sans problème commencer par lire ce tome, la lecture du Rasoir d'Ockham n'est pas nécessaire, mais je vous encourage à le lire en premier lieu, car plus intéressant.

°°° Informations sur le livre °°°

Éditions : Flammarion
Série : Ari Mackenzie
Nombre de pages : 408
Date de sortie : 2009
 Prix : 19,90€

4 commentaires:

  1. Je n'en avais jamais entendu parler bien que j'aime beaucoup Loevenburck (vive Serum!)
    Décidemment tu t'ennuies dans tes lectures! C'est vrai qu'un thriller qui commence lentement, c'est peu recommandé ^^

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    1. Oui c'est vrai... Mais en même temps, je connais bien le travail de l'auteur, alors je me suis accrochée et finalement ça va mieux après ! Donc.....

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  2. Ah ! j'ai beaucoup aimé le rasoir d'Okram... Je vais rester sur celui-là pour l'instant... c'est le début dont tu parles qui me fait peur ! Merci de ton avis !

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    1. Oui, il faut s'accrocher pour avoir un peu d'action. Enfin, au début, on surtout envie de mettre des coups de pieds dans la partie la plus charnue d'Ari. Ensuite, une fois qu'il se secoue un peu,c'est plus intéressant !

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