mardi 6 septembre 2011

Miserere

°°° L'auteur °°°

Jean-Christophe Grangé a tout d'abord été journaliste. Il a réalisé différents reportages aux 4 coins du globe (de la Birmanie au Pôle Nord, en passant par le Niger ou la Mongolie mais aussi la forêt amazonienne et les USA...).
Ses reportages, qui s'intéressent le plus souvent à la nature, à la violence et aux phénomènes scientifiques, ont été une source d'inspiration primordiale pour l'écrivain.
Il a publié son premier roman en 1994, le suivant en 1998 et depuis il n'arrête plus, pour mon plus grand bonheur !
Vosu trouverez facilement plus d'infos sur lui en tapant son nom dans un moteur de recherche !

°°° L'histoire °°°

En 4° de couverture :
Ce sont des enfants. Ils ont la pureté des diamants les plus parfaits. Aucune ombre. Aucune inclusion. Aucune faille. Mais leur pureté est celle du mal.


en un peu plus développé :
Paris, décembre 2006.
Un chef de chorale est retrouvé assassiné dans une église arménienne de Paris.
Lionel Kasdan, un policier à la retraite qui appartient à la paroisse, se lance immédiatement sur la piste du tueur, en marge de l'enquête officielle. Cédric Volokine, flic de la Brigade de Protection des Mineurs en pleine cure de désintoxication, s'intéresse également à cette affaire qui semble impliquer des enfants.
A eux deux, ils tenteront de percer le secret du tueur et de comprendre ses motivations dans une affaire où tout semble graviter autour de la voix humaine.


°°° Un extrait, une mise en Bouche °°°

Voici le début du premier chapitre :
Le cri était prisonnier des orgues.
Il sifflait dans les tuyaux. Résonnait dans toute l'église. Atténué. Feutré. Détaché. Lionel Kasdan fit trois pas et demeura près des cièrges allumés. Il observa le choeur désert, les piliers de marbre, les chaises revêtues de skaï, couleur de framboise sombre.
Sarkis avait dit : "En haut, près de l'orgue." Il pivota et se coula dans la spirale de pierre qui monte jusqu'à la tribune. A Saint-Jean-Baptiste, l'orgue a une particularité : ses tuyaux trônent au centre, comme une batterie de lance-missiles, mais son clavier se tient à droite, dissocié, formant un angle perpendiculaire avec le buffet. Kasdan avanca sur le tapis rouge, longeant la rambarde de pierre bleue.
Le corps était coincé entre les tuyaux et le pupitre du clavier.
Allongé sur le ventre, jambe droite repliée, mains crispées, comme s'il était en train de ramper. Une petite mare noire auréolait sa tête. Partitions et livres de prières se répendaient autour de lui. Par réflexe, Kasdan regarda sa montre : 16h22.
Un instant, il envia cette mort, ce repos. Il avait toujours cru qu'avec l'âge, il ressentirait une angoisse, une appréhension intolérable à l'égard du néant. Mais c'était le contraire qui s'était produit. Au fil des années, une impatience, une sorte d'attirance magnétique pour la mort était montée en lui.
La paix, enfin.
Le silence de ses démons intérieurs
.

°°° Mon Opinion °°°
Cette fois, on retrouve un duo de flic assez atypique : Lionel Kasdan, arménien, flic à la retraite et Cédric, russ, flic en cure de désintoxication. Leur but est de débusquer ce tueur machiavélique. De celui-ci, ils ne savent rien : ni qui il peut être, ni pourquoi il a tué un chef de chorale, ni comment il procéder.
J'aime le fait qu'il y ait deux enquêteurs. Cela permet de mettre en place une intrigue complexe qui nous ait dévoilée au fur et à mesure des avancés des personnages. De plus, on peut faire des recoupements entre leurs découvertes.

Cédric fait partie de mes personnages préférés...Je ne sais pas trop pourquoi, j'aime un point c'est tout !
au fil du livre on apprend aussi à connaitre Kasdan, un flic qui ne sait pas quoi faire de ce qui reste de sa vie, un flic qui a commencé sa vie sur un mensonge et qui s'investit dans cette affaire comme si elle pouvait lui apporter une rédemption.

Et puis, il faut dire que la 4° de couverture m'a mis l'eau à la bouche: on parle d'enfants qui possèdent la pureté du Mal. Sont-ils donc les tueurs ? mais comment est-ce possible ? normalement ils incarnent l'innocence !

Ce que j'aime beaucoup avec Jean-Christophe Grangé, c'est qu'à chaque fois, on pense avoir trouvé le pourquoi et le comment et puis PAF! il y a quelque chose qui nous chamboule toute notre théorie ! là encore c'est le cas. On pense avoir résolu le mystère, on part le vérifier dans les derniers chapître et puis rebondissement, un événement vient bousculer tout le programme ! je suis autant frustrée qu'abasourdie ! et j'adore ça ! j'en redemande même ! comme il ne me manque qu'un petit élément à chaque fois je me dis que je trouverai le tout la fois prochaine !
en tout cas, c'est un livre qui vous tient en haleine du début à la fin ! pas le temps de s'ennuyer ou bien d'aller couper le four histoire que le poulet n'y crame pas (--> du coup je l'ai mangé cramé !)

°°° Clin d'Oeil °°°

Deux ans avant la parution de Misere, Jean-Christophe Grangé a écrit pour un magazine la suite d'un film qu'il adorait : Marathon Man. Son éditeur a récupéré le manuscrit. Au départ cela devait être une série B d'horreur, un roman assez court, avec des meurtres bien sanglants; ce roman devait s'appeler Miserer mais rien à voir avec la religion..; il devait être angoissant. Au final c'est un roman à part entière, un des meilleurs thriller, emplit de meurtres (pas forcément sanglants) mais angoissant à souhait ! Il porte bien le titre de Miserere et c'est une oeuvre remarquable !

°°° Informations sur le livre °°°

Editeur : Albin Michel
Prix : 22,90€
Nombre de pages : 528
Date de sortie : septembre 2008

Editeur : Le Livre de Poche
Prix : 8,50€
Nombre de pages : 635
Date de sortie : mai 2010

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